L’envie d’apprendre…

 

Tout parent rêve d’un enfant curieux, avide de connaissances, motivé par son travail scolaire et prêt à sauter du lit le matin pour se rendre à l’école.

Une nouvelle année scolaire commence et avec celle-ci, les angoisses parentales relatives aux apprentissages scolaires vont  inévitablement (re)faire surface. Comment motiver mon enfant? Comment lui donner envie d’apprendre? Comment faire en sorte que l’école et les apprentissages scolaires soient pour lui synonymes du bonheur d’apprendre.

Ce n’est pas une chose impossible et j’espère que ces petits conseils vous permettront de transformer vos petits écoliers en apprenants enthousiastes et passionnés, heureux chaque jour de prendre le chemin de l’école.

  1. Jouez pour apprendre

Les enfants adorent jouer. Que ce soit pour préparer une dictée ou pour réviser les tables de multiplication, créez avec votre enfant des cartes sur lesquelles vous écrivez des mots ou des chiffres et construisez des phrases ou des opérations à l’aide de ces cartes.

Pour enrichir son vocabulaire,  jouer à mimer les mots car les enfants mémorisent mieux avec des gestes. Le site topla par exemple propose une kyrielle d’activités ludiques et créatives permettant de réviser les concepts mathématiques pour les  3-10 ans, que ce soit en numération, en calcul ou en géométrie.

Le logiciel scealprod permet d’écrire des histoires, de raconter ses vacances ou son week-end en ajoutant des photos. Cependant avant qu’il ne tape son texte, passez toujours par une phase d’écriture sur papier pour le brouillon et jetez un oeil avec lui sur l’orthographe. Lorsqu’un enfant écrit à la main au lieu de taper sur un clavier il développe des connections neuronales entre les gestes de l’écriture manuscrite qui sont différents pour chaque lettre et la discrimination des sons et les lettres nécessaires à la lecture et à l’écriture (la main écrit, le cerveau lit). Ces connections soutiennent les apprentissages en lecture-écriture  Et si votre enfant n’aime pas écrire, contentez-vous de légender les photos. C’est le premier pas qui compte.

2. Établissez des correspondances entre les sujets et les activités du quotidien

Les mathématiques sont partout: calculez les proportions d’une recette, le coût d’un voyage, le temps écoulé pour se rendre chez des amis ou la distance entre votre domicile et l’école. Ces activités sont à la fois ludiques et concrètes et permettront à votre enfant de comprendre les concepts mathématiques sans efforts.

3. Stimulez la collaboration en famille ou avec des camarades

Favorisez  et créez des occasions où les enfants d’âges différents se retrouvent et s’entraident pour faire réciter une leçon ou pour corriger le devoir d’un cadet. C’est une excellente façon de développer la coopération tout en minimisant la pression.

4. Laissez vos enfants bouger et gesticuler en travaillant

Certains enfants ont besoin de bouger pour apprendre: ils sont kinesthésiques et gesticulent beaucoup. Ne les obligez pas à rester immobiles et respectez ce besoin en les laissant faire les cent pas pour mémoriser leur leçon ou en leur proposant de sauter à la corde pour apprendre leurs tables de multiplication car le rythme  répétitif du saut se cale sur celui des multiplications successives.

5. Soyez à l’écoute et bienveillant

Enfin et surtout, faites attention au contexte émotionnel dans lequel s’effectue le travail scolaire. L’éducation bienveillante repose sur des notions comme l’intelligence émotionnelle, la gestion du conflit, la gestion du stress ou encore la communication non-violente.  La mémorisation et les apprentissages ne sont pas favorisés si l’enfant n’est pas émotionnellement disponible.

Si vous vous impliquez dans les devoirs à la maison par exemple, faites attention à l’état émotionnel de votre enfant et limitez le temps passé à corriger avec lui ou bien la longueur des exercices si vous constatez que votre enfant devient nerveux ou stressé. Dans ces situations, privilégiez la qualité au détriment de la quantité et demandez-lui de mémoriser une strophe de poésie ou de réaliser un exercice correctement plutôt que quatre.

Vous l’avez compris, on n’est plus dans un arbitraire ou un autoritarisme, comme beaucoup de parents ont pu le connaître: pour qu’un enfant soit épanoui et devienne un adulte autonome et responsable, il faut lui apporter un cadre structurant et sécurisant dès son plus jeune âge, tout en lui laissant la place d’exprimer son individualité.

J’espère que ces petites suggestions vous aideront à aborder cette nouvelle  année scolaire en toute sérénité. Et surtout qu’en les appliquant il en résultera moins de stress, moins de maladies, plus de joie de vivre, de curiosité et de coopération, pour le plus grand bénéfice de tous, petits et grands.


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