What drew you to music and made you want to join a band?
J’ai baigné dans la musique depuis mon plus jeune âge grâce à mon père. Il a toujours été un grand amateur de rock’n’roll et pratiquait plusieurs instruments. Mais c’est durant mon adolescence à New York que j’ai voulu apprendre la guitare et monter les premiers groupes avec les copains de lycée.
Can you share with us a little about your career path after you graduated from the Lycée? How did the Lycée inspire you in music?
Aprés le Lycée j’ai passé quelques années à l’Université de Lille en France pour étudier la gestion de projets culturels. C’est plus tard, à 23 ans, que j’ai décidé de me lancer dans la musique à fond et que je suis parti étudier la guitare jazz à Paris à l’école ATLA.
Le Lycée m’a inspiré dans la mesure où j’y ai rencontré énormément de gens de nationalités et de cultures musicales différentes. On allait voir des concerts presque tous les week-ends avec les copains dans des salles comme “Roseland”.
You were at the Lycée in the 1990s. What music were you listening to in those years and has it influenced your style today?
A cette époque, comme beaucoup d’adolescents, j’écoutais de la musique assez énergique comme le rock, le punk, le métal. C’était la grande époque de la musique Grunge, j’adorais Nirvana, Radiohead, Sonic Youth… j’étais aussi dans la “mouvance” skateboard et j’écoutais des groupes skatecore comme Helmet et NOFX. Ça parait très different de la musique que je pratique aujourd’hui mais cela continue à m’influencer.
“Music is your own experience, your own thoughts, your wisdom. (…) They teach you there’s a boundary line to music. But man, there’s no boundary line to art, ” said Charlie Parker. When you write and compose, what inspires and motivates you?
Ce n’est pas une question facile à répondre… Je dirais que ce qui me motive quand je compose c’est de créer une mélodie, ou une suite d’accords qui me fasse ressentir une émotion, un sentiment, ou une réaction physique comme taper du pied ou hocher la tête. Pour ce qui est de l’inspiration, c’est assez mystérieux pour moi. Il y a des jours avec et des jours sans en fonction des choses que je suis en train de vivre sur le moment ou des gens que je rencontre.
Your band plays two different genres of music: as you mentioned, Bogart is oriented towards “folk blues” whereas you describe the melodies in Les Gadjos as “jazz swing à la française.” Can you expand a little more on this – why two different bands with two different music styles?
Pour varier les plaisirs. Le groupe Les Gadjos existe depuis une dizaine d’années maintenant alors que le projet Bogart est assez récent (3 ans). Quand Mélody (la chanteuse) a rejoint Les Gadjos elle a apporté plein de nouvelles influences folk, pop… On a alors décidé de différencier deux projets afin de ne pas trop embrouiller le public et les professionnels de la musique.
Let us focus on your group Bogart for a moment. I read on your website that the name comes from the actor Humphrey Bogart. What led you to use part of his name?
On aime beaucoup l’esthétique autour de l’image de Humphrey Bogart. L’époque, le style, sa petite cigarette au coin de la bouche. Ce n’est jamais évident de trouver un nom de groupe, quand on a pensé à Bogart ça nous a semblé coller à notre univers.
I really enjoy your song “Puttin’ On The Ritz” from Les Gadjos. The melody is very relaxing and has a fun, lively beat to it. What is your favorite song from Les Gadjos?
Oui, ce thème plait beaucoup, mais c’est un standard que nous avons réinterprété dans notre dernier album “Rosalie”. J’avoue préférer des morceaux comme “Voir la mer” tiré de notre 1er album en 2007 ou “Blue Star” de l’album Manufacture 93, qui sont des compositions du groupe avec des univers plus personnels et originaux.
Do you see yourself performing in New York or outside of France someday?
Oui, bien sur. Je serai vraiment excité le jour où je pourrai venir jouer à New York. D’autant plus que je n’ai pas encore eu l’occasion de revenir depuis l’époque du Lycée, il y a presque 20 ans déjà… Mais sinon j’ai eu l’occasion de jouer dans des pays comme la Jordanie, la Finlande, l’Italie, la Suisse, Israel… J’espère bien continuer à faire des concerts à l’étranger.
What advice would you give our LFNY students who want to enter the music industry?
De travailler dur et de garder la passion et le plaisir de jouer. Les carrières dans la musique mettent souvent du temps à se mettre en place. Il faut donc de la persévérance et beaucoup de travail.
Last question: do you have any memories of the Lycée you hold on to?
Oui, beaucoup ! Tous ces moments passés dans le Lycée, mais aussi dans la rue et dans Central Park pendant les pauses déjeuner. Toutes les personnes que j’ai pu rencontrer aussi bien les élèves que les professeurs. La belle époque de mon adolescence, de mon insouciance et de mes premières expériences musicales.
Interested in Clément’s music? Click and listen to his bands Les Gadjos & Bogart.
About the Author :
As a recent graduate from Parsons The New School, Florence Reynier is excited to start her first job at the Lycée with the communications and development teams. After a few internships in fashion houses and advertising, she realized how much she enjoyed combining digital marketing and graphic design into her work. She is French-American, her favorite place to travel to is New Zealand and she has a passion for eco-friendly design and snowboarding.