Comment mieux gérer (et conserver) son énergie

 

Quelques minutes de profonde respiration, fermer les yeux, prendre conscience de notre état d’humeur et d’énergie. Annie Perrin a le don de mettre son audience en confiance. La vice-présidente du groupe The Energy Project était au LFNY le 20 février dernier afin de nous parler de notre énergie.

Annie Perrin
Annie Perrin

Le travail de recherche entamé par The Energy Project ne peut pas nous laisser indifférents dans la mesure où nous avons tous expérimenté cette pénible impression de courir après le temps, de ne jamais pouvoir accomplir tout ce que l’on souhaiterait faire, et pire parfois de le faire mal. Après 30 ans, l’énergie diminue La première observation tout à fait empirique et pragmatique, est que notre demande extérieure en énergie ne cesse de croître au fil des années, à mesure que les enfants grandissent, mais que notre capacité physique elle, ne suit pas la même courbe. Elle se se stabilise et commence même à diminuer dès l’âge de 30 ans. Or nous avons un besoin absolu d’énergie pour accomplir efficacement notre mission. Idéalement nous en aurions même besoin de toujours plus alors que notre stock est limité. La bonne nouvelle cependant est que l’on peut recharger ce stock, et c’est ce qu’Annie est venue nous expliquer. Tout d’abord, il importe de bien identifier ce dont on parle. Notre énergie qu’est-ce que c’est?  Et comment en prend-on soin ? C’est là que l’audit personnel The Energy Project entre en jeu et nous fait avancer : nous répondons à une série de 20 questions (lien vers le questionnaire) qui évaluent où nous en sommes sur nos 4 types d’énergie: l’énergie physique (sommeil, alimentation, sport et repos) l’énergie émotionnelle (prise de conscience de son état d’humeur comme nous l’avons fait précédemment) l’énergie mentale qui nous permet de nous concentrer et l’énergie spirituelle qui donne du sens à tout ce que nous entreprenons. Manger à son bureau L’objectif est d’avoir le moins de points possibles, répondant « oui » à une série de phrases symptomatiques de notre capacité ou non à se recharger en énergie comme : “je mange directement sur mon bureau quand je ne saute pas carrément mon déjeuner “, “ je ne consacre pas assez de temps aux activités qui me plaisent”…. J’obtiens 8 « oui » sur 20, ma voisine 12/20, nous flirtons avec la moyenne, pas terrible. Je réalise que je suis efficace pour l’énergie spirituelle mais pas terrible sur les critères de l’énergie physique, ma voisine a du souci à se faire pour son énergie émotionnelle. Ce test est un incroyable révélateur de nos vrais défis. Evidemment nous savons tous que nous ne dormons pas assez, et qu’il ne faut pas sauter un petit déjeuner. Mais pourquoi le faisons-nous? Chérir son repos La force de l’habitude, nous répond Annie, et de ce point de vue, notre cerveau ne nous aide pas toujours, lui qui adore se conformer aux habitudes et les répéter, il faut le forcer ; mais également la conviction aussi que ce n’est pas si grave, or Annie vient justement témoigner combien c’est important. Pour avoir observé les athlètes de très haut niveau, il s’avère que la raison majeure de leurs incroyables performances s’explique par le fait qu’ils traitent aussi sérieusement leurs phases de repos que leurs phases d’entrainement. Ce que nous ne faisons certainement pas. “ Renewal “ est le maître mot “ se ressourcer “ en français. Cela étant dit, cela peut prendre des formes aussi diverses et variées que chacune des personnes présentes dans l’assemblée. Se lever et se dégourdir les jambes pour celui qui est assis toute la journée, se poser et faire une courte sieste pour un autre qui court tout le temps, à chacun son style. Dormir entre 7 et 8h par nuit Quelques fondamentaux cependant à garder en mémoire à l’issue de cette conférence passionnante, s’il ne fallait retenir que trois choses :

  • 1. Dormir 7 ou 8 heures par nuit, c’est fondamental. 95 % de la population humaine a besoin de cette durée-là pour se sentir reposé, 5% a besoin de plus ou de moins. Combien de chefs de grandes entreprises ont vu leur niveau de stress redescendre et leur efficacité reprendre le dessus par le simple fait de s’octroyer des nuits de 7 heures de sommeil.
  • 2. Notre corps suit un rythme d’énergie sinusoïdal et certainement pas linéaire, notre corps vit des cycles de 90 minutes. Notre attention est systématiquement en creux au bout d’un cycle, il faut s’imposer des coupures afin de repartir sur le sommet du pic (je pense par exemple à cette recommandation de la sécurité routière de faire une pause toutes les 2 heures qui n’a pas été décidée au hasard).
  • 3. Arrêtons de faire mille choses à la fois! Essayer de faire plusieurs choses en même temps ne nous apporte rien de bon sinon d’augmenter le temps nécessaire d’au moins 25 % pour accomplir les différentes taches initiales.

Voilà un message que je vais m’empresser de faire passer à mes enfants !


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